Remboursement des médecines douces : que couvrent vraiment les contrats ?

Les Français se tournent de plus en plus vers les médecines alternatives, la question du remboursement de ces pratiques est donc indispensable. Ostéopathie, acupuncture, homéopathie, ces disciplines sont populaires, mais elles ne bénéficient que d’une faible prise en charge par la Sécurité sociale. Face à cette réalité, de nombreuses complémentaires santé proposent des garanties spéciales.

La Sécurité sociale et les médecines douces

La plupart des médecines alternatives ne sont pas reconnues par l’Assurance maladie. Seules quelques exceptions bénéficient d’une prise en charge sous certaines conditions. L’acupuncture, par exemple, peut être remboursée à hauteur de 70% du tarif conventionnel, mais uniquement si elle est pratiquée par un médecin conventionné.

L’ostéopathie et la chiropractie ne sont acquittées que dans des cas très spécifiques comme lors d’une prescription par un médecin traitant dans le cadre du parcours de soins coordonnés. Cette situation laisse donc un reste à charge important pour les patients, d’où l’intérêt de se tourner vers les complémentaires santé pour obtenir un meilleur remboursement. N’hésitez pas à vous rendre sur Miel Mutuelle afin de réaliser une simulation.

médecines douces

Les mutuelles offrent des formules variées

Face à cette demande croissante, des mutuelles ont développé des garanties spécifiques pour les médecines douces. Elles prennent généralement la forme de forfaits annuels ou de remboursements par séance, avec un plafond. Par exemple, une mutuelle propose un forfait de 150 euros par an pour les médecines douces, ou bien un remboursement de 30 euros par séance à raison de 5 rendez-vous par an.

Toutes les pratiques ne sont pas nécessairement couvertes. Les disciplines les plus fréquemment prises en charge sont l’ostéopathie, l’acupuncture, la chiropractie ainsi que la sophrologie. D’autres, comme la naturopathie ou la réflexologie, sont moins souvent incluses dans les contrats standards.

Attention aux limites des offres pour les mutuelles

Soyez vigilant avec les conditions de remboursement puisqu’il y a parfois des restrictions importantes. Le nombre de consultations remboursées est souvent limité. Une complémentaire pourrait par exemple couvrir que 3 à 5 rendez-vous par an, tous praticiens confondus.

Le montant remboursé est généralement plafonné. Ainsi, si votre séance d’ostéopathie coûte 60 euros et que votre mutuelle ne rembourse que 30 euros par séance, vous aurez toujours un reste à charge de 30 euros. Certains contrats exigent même que le praticien soit diplômé d’État ou inscrit à un registre professionnel reconnu pour que la séance soit éligible au remboursement.

Comment optimiser la couverture pour les médecines douces ?

Pour bénéficier d’une meilleure couverture, il est recommandé de bien évaluer ses besoins avant de choisir un contrat. Si vous consultez régulièrement un ostéopathe ou un acupuncteur, privilégiez une mutuelle susceptible de mettre en place un forfait conséquent pour ces disciplines spécifiques. N’hésitez pas à comparer les formules de différentes complémentaires.

Certaines suggèrent des contrats modulables, cela permet d’ajouter une option « médecines douces » à votre couverture de base. Cette flexibilité s’avère intéressante si vos besoins évoluent.

Renseignez-vous par rapport aux procédures de remboursement. Des mutuelles exigent l’envoi de factures détaillées alors que d’autres proposent des systèmes de tiers payant avec des praticiens partenaires. Cela simplifie grandement les démarches.